Le feu est parti d’une banque, au rez-de-chaussée. Le quartier a été bouclé et l’incendie maîtrisé peu avant 14h00.
Selon un bilan provisoire, l’incendie a fait 11 blessés légers, parmi lesquels deux policiers, selon les pompiers.
« La situation demeure extrêmement compliquée au niveau du bas des Champs-Élysées. De nombreux individus ont commis des dégradations et pillages dans le secteur », a indiqué la préfecture de police de Paris. Quelque 80 personnes ont été interpellées, selon un bilan communiqué à 13h30 par la préfecture. Et 30 personnes placées en garde à vue, a annoncé le parquet de Paris.
Scandant des slogans anticapitalistes et anti-policiers, des groupes s’attaquaient à des magasins de luxe (Hugo Boss, Lacoste, Nespresso…) et à des restaurants des Champs-Elysées, au cœur de la capitale française, où ont convergé des milliers de manifestants, rappelant les scènes de violences qui avaient fait le tour du monde en décembre et janvier.
Des casseurs
« Des professionnels de la casse et du désordre équipés et masqués ont infiltré les cortèges », a réagi le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dans un message publié sur Twitter et assorti d’une photo de manifestants vêtus de noir.
« Aucun doute permis: ils appellent à la violence et sont là pour semer le chaos à Paris. »
Ces dernières semaines, la tendance était à la décrue. Le 9 mars, 28’600 personnes sont descendues dans la rue dans toute la France dont 3000 à Paris, selon les autorités, soit le total le plus faible depuis le 17 novembre.
Ce 18e samedi consécutif de mobilisation coïncide par ailleurs avec la fin des deux mois de « grand débat national », un exercice inédit imaginé par l’exécutif comme une réponse au malaise exprimé lors de cette crise.
reuters/lan