Quatre centrales syndicales, notamment la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT), le Groupe des syndicats autonomes (GSA), la Synergie des travailleurs du Togo (STT) et l’Union des Syndicats indépendants du Togo (UNSIT), ont rendu public une déclaration relative à la crise socio-politique du Togo, au cours d’une conférence de presse, ce mardi 23 janvier à Lomé.
A travers cette déclaration lue par le secrétaire général de l’UNSIT, Komlan Nouwossan, ces centrales qui militent pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses exhortent les protagonistes de la crise socio-politique à « s’engager résolument et dans un bref délai dans un dialogue franc, sincère, honnête et sans question tabou, en vue d’un dénouement satisfaisant de la crise ». Elles invitent le chef de l’Etat, le gouvernement, le parti au pouvoir et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition à réunir toutes les conditions nécessaires pour aboutir au dialogue annoncé.
Les quatre centrales « mettent en garde la classe politique togolaise contre toute manœuvre tendant à enliser le Togo dans une phase actuelle d’une crise qui n’a que trop duré, au nom d’intérêts personnels, égoïstes et partisans, par des calculs bassement politiques». Les travailleurs ont par ailleurs fait le point sur la situation depuis le rebondissement de la crise le 19 août dernier.
Selon eux, le pays est paralysé pendant les journées de marche, ce qui a commencé par avoir un impact négatif sur les activités économiques et risque à terme d’entraîner des fermetures d’entreprises et des pertes d’emploi. Elles ont aussi condamné les violences et provocations qui ont émaillé certaines manifestations de rue.
Elles réaffirment et revendiquent leur droit à vivre et à œuvrer dans la paix, dans un Etat démocratique, où toutes les conditions de l’exercice des libertés civiles et politiques, du droit d’élire et de changer les gouvernants sont garantis.