La coordination nationale de l’UITA, le syndicat national des travailleurs domestiques du Togo (Synadot) , le SYNTEB et le SYNIAB se réunissent pour leurs droits. Leur journée est célébrée le 16 juin de chaque année. Pour cette fois, elle a été commémorée en différé ce samedi 27 juin au cours d’un atelier à Lomé. Ces différents syndicats en se mettant ensemble réclament une fois de plus, la ratification de la C189 et la C190.
La première Convention (n° 189) porte sur les travailleuses et travailleurs domestiques. La Convention 190 (C190) adoptée en juin 2019 par l’OIT concerne la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Malgré la pandémie à coronavirus , ces travailleurs se mobilisent pour faire entendre leurs voix du moment où la violation des droits est devenue plus alarmante que jamais.
La rencontre de ce samedi 27 juin est axée sur le thème : « Faire du travail décent une réalité au-delà du Covid-19 pour les travailleurs et travailleuses domestiques ». Elle a été lancée par Yawovi Bissilliou ALAWOE, coordonnateur national des projets-UITA-Togo. Pour lui, la crise sanitaire mondiale est accompagnée d’une crise socio-économique. Quant au thème de cet atelier, il démontre à suffisance que malgré la crise sanitaire actuelle, il est important de créer plus de synergie entre les syndicats et les travailleurs dans l’atteinte de leurs objectifs.
Pour l’occasion, la coordinatrice du projet Femmes-UITA, Emilie VIHO n’a pas manqué de rassurer les uns et les autres de sa disponibilité à poursuivre ensemble la lutte. Ce combat consiste à pousser le gouvernement à ratifier la convention 189 et 190 de l’OIT afin de réformer la législation du travail et ses politiques. La finalité est de veiller à la protection des droits des travailleurs/ses domestiques.
« La crise sanitaire a beaucoup touché notre secteur où bon nombre de travailleurs se retrouvent sans emploi et donc sans revenus pour subvenir à leurs besoins quotidiens », renchérit Essi Yayra KOTOR , l’actuelle secrétaire générale du Synadot.
B/A