« La prophétie s’est accomplie. Tout est allé au-delà des attentes », c’est par ces termes que le président du parti le Front National s’est réjoui hier mardi de la victoire du candidat de l’Union pour la République (Unir), Son Excellente Faure Gnassingbé. En effet, hier mardi 25 février, cela faisait exactement un mois jour pour jour, le Parti FN appelait ses militants et les Togolais à Agou Apegamé à porter leur choix sur le Chef de l’État sortant, le Président Faure Gnassingbé lors de la présidentielle du 22 février 2020.
Pour lui, il est l’homme de la situation. Le seul qui dispose de moyens et d’expériences nécessaires pour continuer et achever les chantiers qu’il a amorcés.
Après donc l’accomplissement de la prophétie, il s’est de nouveau présenté devant la presse hier pour exprimer sa satisfaction par rapport au « score historique » enregistré par le candidat que son parti a soutenu.
Il a durant cette rencontre avec la presse à Lomé, réitéré le soutien de son parti au Chef de l’État nouvellement réélu. « Le FN restera aux côtés du Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de son programme de société pour le bonheur du peuple togolais. Nous ne doutons pas de sa capacité et de sa compétence à pouvoir traduire dans les faits toutes ses promesses. Il l’a fait par le passé et il continue par le démontrer », a martelé le Professeur Amela.
D’après l’universitaire, ce scrutin du 22 février 2020 n’a souffert d’aucune irrégularité qui soit de nature à entacher sa crédibilité et sa transparence. « Ce scrutin est le plus transparent que le Togo a connu jusqu’alors », a affirmé le Président du Front National.
Dans cette optique, il exhorte les candidats malheureux à user des voies légales de recours pour se faire entendre en cas de contestations des résultats proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
« Il y a des instruments et des mécanismes prévus par la loi pour les contestations. Ceux qui veulent le faire doivent faire recours à la Cour Constitutionnelle » a conseillé le Professeur des Lettres.
« Nous devons tout faire pour préserver la paix car, la paix n’a pas de prix. Nous devons penser aussi à préserver la République, la chose publique. Nous devons également agir comme cela se passe dans les républiques normales », a en outre soutenu l’allié du parti Unir lors de ce scrutin.
Jacob A.