ANCE –Togo : A bas la corruption !
La corruption n’est ni l’apanage ni l’affaire d’une catégorie de pays donné. Elle régente, règne sinon met en mal l’économie mondiale. Même les pays dits « démocratiques » ne sont pas épargnés et pourtant les milliards détournés de gauche à droite pourraient servir au moins à nourrir les populations les plus pauvres de la Planète.
Au Togo n’étant pas en marge de ce phénomène aux conséquences variées, des actions sont menées pour enrayer et à la limite mettre fin à la corruption.
Chaque 09 Décembre symbolise la journée internationale de de lutte contre la corruption dans le monde. Sur le plan national, l’honneur est revenu à l’Alliance Nationale pour les consommateurs et de l’environnement (ANCE -Togo) d’initier une conférence de presse pour tirer au clair les différentes formes de corruption et situer les responsabilités. Tous les participants se sont « Unis contre la corruption pour le développement la paix et la sécurité » comme le stipule le thème de cette édition 2017.
L’Alliance Nationale pour les consommateurs et de l’environnement ANCE -Togo à travers son premier responsable Fabrice Kodjo Ebeh a échangé avec les professionnels des médias en se faisant appuyer par la haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Les échanges ont notamment porté sur les voies et moyens pouvant permettre au Togo de quitter la liste des pays les plus corrompus. L’un des derniers classements en date hisse le pays au 116è rang mondial et 23è en Afrique.
De son côté, l’ANCE-TOGO recommande aux autorités la transposition au plan interne de tous les instruments internationaux relatifs à la lutte contre la corruption, la lutte contre l’impunité , ce qui passe par les sanctions infligées à tout cas de corruption puis en dernier ressort un décret mettant en place l’agence judiciaire de l’Etat.
Selon le Fond Monétaire International (FMI), 1500 à 2000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin versés chaque année dans le monde l’équivalent de 2 % du PIB mondial. Les détournements de fonds publics représenteraient quelque 2600 milliards de dollars, soit plus de 5% du PIB mondial.