Le Syndicat Autonome des Transitaires existe depuis 2003. Il travaille en parfaite symbiose avec les autres instances du milieu dont les compagnies agréées, la douane, entre autres. Le travail sur le terrain n’est pas toujours facile car tout le monde ne le fait pas comme il se doit. Cette situation donne lieu à des problèmes aux compagnies, ce qui bloque tout le système.
La création de ce syndicat répond à la nécessité d’avoir une organisation qui défend les droits des travailleurs. Dans le même temps, elle milite pour que les pertes de clients, la légitimité du travail ne soient pas remises en cause pour la faute d’une frange de personnes. Sat-Togo se veut un intermédiaire entre l’Etat et les transitaires afin que le dialogue prévale dans toutes les situations.
« Bien avant notre création, il y avait des syndicats qui ne répondaient pas vraiment aux aspirations des syndiqués sur le terrain. Je fus le secrétaire d’un de ces syndicats dans le temps. Avec le temps, il y a eu une scission et j’ai créé en 2003 le SAT-TOGO », explique Logo-Ayi Kossi Nowoè, actuel conseiller de l’association.
En ces temps de pandémie, les difficultés sont de plusieurs ordres. La fermeture des frontières impactes beaucoup les activités et le conseiller espère que tout reprendra comme avant le plus tôt.
M. Logo-Ayi Kossi Nowoè plaide pour que l’OTR et la douane puissent être un peu plus indulgents. Il estime que les négociations sont toujours en cours pour alléger le travail à tous. Le conseiller a aussi saisi l’occasion pour remercier les responsables de la douane et de l’OTR pour les efforts consentis afin que tout se passe bien. L’économie du pays en dépend.
« Il est bien vrai que parmi les transitaires, il y a certains qui ne respectent pas les règles. Néanmoins, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Nous savons que la douane est régie par une Loi mais dans l’exercice de nos fonctions. Nous la prions d’être plus compréhensible envers nous aussi », ajoute M. Logo-Ayi Kossi Nowoè.
« Nous, les travailleurs devront respecter le code du travail. Nous souhaitons toujours travailler main dans les mains avec les autorités », a conclu M. Logo.